Voilà le Mont Fuji qui était sur notre trajet pour aller à Minobu. Dans les nuages mais on voit au moins le sommet !

On est arrivé à Minobu, une colline remplie de temples habités par des moines. On était hébergé dans le temple d’une chef moine, sa femme, et ses 2 filles Momoku et Sakura. Le chef moine nous a guidé dans les différents temples et le jardin intérieur. C’est une chance car d’habitude on ne peut pas accéder à l’intérieur des temples et des différentes pièces. C’était joli, simple, bien entretenu. Il y a une université pour devenir moine, les étudiants y logeaient.


On a dormi sur des futons à même le sol (les matelas étaient agréables), dans de grandes chambres spacieuses. Les portes en papier coulissent.


On doit porter des yukatas. C’est une tunique longue avec sa ceinture C’est leur pyjama.


On s’est levé très tôt le matin (le départ était prévu à 4h40) pour aller faire la prière avec les autres moines. Elle se passait dans le temple le plus haut de la colline. Il fallait y aller à pied. Un moine a sonné la cloche pour indiquer l’heure exacte. Il faisait balancer un tronc, avant de se pencher en arrière jusqu’à être à l’horizontale à quelques centimètres du sol, puis il revenait debout avec le poids du tronc. J’ai trouvé que la prière durait trop longtemps. Mais surtout il y avait de l’encens et je n’aime pas du tout cette odeur. D’ailleurs, on a fait une offrande d’encens à Bouddha.
C’était une expérience étonnante.

Le soir même, j’ai recopié un sutra. C’est un écrit philosophique. Le mien parlait de longue vie et de joie. Il y a un modèle sous la feuille. Il suffit de recopier à travers le papier. Mais on ne voyait pas très bien à travers. On a dû soulever notre feuille. J’ai mis une bonne heure à reproduire tous les traits, en trempant mon pinceau dans l’encre noire. A mon plus grand désespoir, dès que j’ai fini mon sutra, il a été donné en offrande à Bouddha. Moi je voulais le garder comme souvenir pour l’accrocher dans ma chambre… Je n’ai rien dit au moine quand il l’a offert à Bouddha, mais en rentrant dans notre chambre, j’étais morte de rire : dégoutée de ne pas avoir pu le garder !!! Mon nom est inscrit tout à gauche, la première colonne. Ce sont des signes qui ressemblent aux lettres L et P.


Escaliers interminables, qui montent avec une très grande pente, mais pour la bonne cause : pouvoir faire un voeu après les avoir montés jusqu’en haut et sans s’arrêter. Je l’ai fais trois fois, pour pouvoir faire 3 voeux 😁.
Ce séjour était luxueux, difficile de se lever le matin très tôt, mais cool !

Trops forts les Jeunes pour monter autant de fois ces marches hautes ! Je pense que ton courage permettra la réalisation de tes 3 voeux !😊
J’aimeJ’aime
Merci, je l’espère bien moi aussi !
J’aimeJ’aime